Même fatiguées
Les jeunes filles de la Boétie
ont un charme fou
Leurs cernes ont le charme
des hamacs
où il est bon de se laisser bercer
par le soleil
par la pluie
par le vent
Une fin de la terre
aussi douce que la peau
des fées d'hiver
des Lolitas d'été
quand le jour se lève
sur les longs boulevards de Paname
Tchin tchin mesdemoiselles
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11 commentaires:
Avec pareil ode, on ne peut qu'avoir envie d'aider les vendeurs de make-up à faire faillite ! Très joli...
Continue, El Guerno. Paris survivra à travers quelques-uns comme toi. Et cette dette de reconnaissance, nous ne pourrons jamais la payer, mais d'autres, qui t'évoqueront nos carcasses, le feront pour nous. La dette que nous avons à ton égard sera payée par nos petits-fils. Ou nos petites-filles. Séduites, à nos corps pourrissants, par nos héritiers, salopards, qui ramasseronbt les bénéfices !!!
Je préfère faire tchintchin le soir…
Le tchin-tchin, ami(e), c'est le soir ...
C le soir tchintchin à toi et à tes verres délicieux !
Le soir jusqu'à l'aube
c'est marrant j'habitais tout près de la rue la Boétie jusqu'à mercredi dernier encore...
mais je ne pense pas être aussi ... smart que les jeunes filles dont vous parlez. vous évoquez sans doute les très parisiennes demoiselles de champs élysées. je viens sans doute d'autre part.
En homme de la fin de la terre, et accessoirement du 14e arrondissement de Paname, je n'aime guère les apparats des Champs Elysées. J'aime, rue la Boétie, les jeunes filles d'autre part tombées là par hasard. Elles torréent la vulgarité des lieux de leur élégance d'ailleurs. Les voir, sous le soleil ou sous la pluie, me fait oublier, le temps de leurs pas, la vulgarité du jour.
14e nous voilà.
bien d'accord, ça pue les Champs.
tchin-tchin au hazard des vies!!!
Bien d'accord avec toi...les parfums envouteurs des tailleurs de la rue de la Boetie me manquent parfois...il est tres facile de s'y perdre lors d une pose cigarette.nostalgie...
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