jeudi 18 février 2010

Langue française # 1 : Chardonne


Métro ligne 4, au coeur de l'épilepsie urbaine sous-terraine, l'immonde du jour se prend, pleine gueule, l'apparition d'une héroïne du monde d'avant qui, par la grâce précise de la langue de Chardonne, matadore le temps qui file :

"La beauté de Claire, c'est elle-même. Claire est tout entière inscrite sur son visage et dans la forme de ses bras. Ce qui me plaît dans son esprit est visible sur ses lèvres. Je l'ai connue en la regardant."

CLAIRE

jeudi 11 février 2010

Du soufre au coeur - la couv

Le 23 avril,
des volutes de fumée,
quelques pas de danse,
de jolies héroïnes,
Du soufre au coeur,
la langue,
à la caresse,
à l'assaut.

mercredi 3 février 2010

Juste je t'aime ....


Tu te fâches,
m'en veux,
files
mais je n'ai que l'image de toi,
Winston aux lèvres,
un verre de Macon pas loin,
en terrasse Paris XIVe,
dans le froid de janvier,
qui me parle
d'un coeur qui bat la chamade,
d'un grand-père qui meurt
quand tes larmes se cachent,
d'une vie d'hier que tu retiens
pour y déposer un dernier baiser,
d'une maman que tu dois appeler,
de Pascal Jardin, Paul Morand et Nicolas Rey - va savoir pourquoi ... -,
de tes envies enfouies,
de tes secrets révélés,
d'un film qui fait peur - Ring par exemple - que tu veux voir avec moi.
Je t'aime, demoiselle.
C'est fini ?
Non, c'est retrouvé,
comme l'éternité,
la mer allée avec le soleil.
Et, bientôt, on fugue.
Le toi, le moi.

lundi 1 février 2010

Le 23 avril 2010, Du soufre au coeur ...

Nuit grave s'est pris deux balles dans la tête.
La faute à Ben Elton, inconnu.
Nuit grave s'appellera Du soufre au coeur.
Roman d'amour et de petite mort.
J'aimais Nuit grave, ses volutes d'après minuit.
J'aime Du soufre au coeur, poussière de mes insomnies, de mes aubes.
De quoi ça parle ?
"Dans un hôpital aux airs de vieux palace, un jeune homme soigne ses tremblements, cette salsa du diable qui l’oblige, chaque matin, à verser un peu de ouisquie dans son café.
Dans sa chambre, dans le fumoir ou face à des thérapeutes en grande forme, il se souvient d’une jeune femme brune enfuie, Elsa, de la vie qui était la sienne, qui lui file entre les doigts.
Et puis il y a Djamila, Schéhérazade belle au sang bleu et chaud, Djamila débarquée chez les fous.
Dans un immonde où, partout, règnent le laid et le tiède, le jeune homme livre un dernier baroud d’honneur.
Au nom de la grâce et de la beauté qui, dixit Dostoïevski, sauveront le monde.
Du soufre au coeur est l'histoire, émouvante et mélancolique, d’une chute et d’une rédemption au milieu des décombres. Un alcool fort à consommer sans modération."

Du soufre au coeur a, pour exergue, quelques mots de Paul-Jean Toulet : « Ce que j’ai aimé le plus au monde, ne pensez-vous pas que ce soit les femmes, l’alcool et les paysages ? »
Du soufre au coeur commence par un baiser déposé, sur une page blanche, sur les lèvres de Karine Siméon, joli hasard du beau bizarre, matadoreuse du temps qui passe, héroïne du bel aujourd'hui.
Du soufre au coeur : à paraître, à lire, chez Alphée, le 23 avril 2010.