mardi 6 janvier 2009

Monplaisir 2009


Dériver dans le froid d'une ville plein ouest, là où les pêcheurs caillassaient ferme.
Rivaliser de fusées, avec mon ami Sérafini, sur les décombres du Nouveau monde.
Me faire traiter, moi le pur plouc Breton, de "Titi parisien" par une jolie fille au nom de ville en flamme.
La perruque rose de David, diable en chef.
Finir à 4 heures du matin dans un bistrot "ouvert la nuit", un 3 janvier, au milieu des bouteilles de champagne, avec le camarade Roberti et un Pédé black de belle tenue.
Le panama de Paulin'ho, compère hors-pair.
Les nouvelles "sur commande" de Jérôme Leroy.
Les cigarettes qui, avec grâce et lenteur, auront la peau de ma gorge.
La peau de ma muse.
La beauté de ma muse touchant la beauté d'Ivone.
Voir La Chotte derrière ses platines vinyles.
Paul Gégauff encore.
Le moteur d'une voiture noyé dans le givre.
Le souffle de ma musette dans son lit.
La bouteille de Cheverny partagée avec Christian Authier.
Tous les livres de Jean-Pierre Martinet.
Se souvenir, enfin, du monde d'avant.

7 commentaires:

Marignac a dit…

L'école poétique Leroy fait des émules. Tant mieux.

Anonyme a dit…

Mon cher Thierry, c'est malheureusement plus mon école "fainéante" qui me fait aligner, à la va-vite, quelques mots. Tout ça pour le plaisir de deux photos. Déjeunons rapidement !

Jérôme Leroy a dit…

Leroy aussi d'ailleurs est de l'école fainéante. Les chemins pour essayer de trouver la grâce, une fois sur mille certes, mais une fois tout de même, c'est de ne rien foutre. C'est injuste mais c'est comme ça. Tao chaviste.

Anonyme a dit…

CCTout ça pour les lunettes de Polnareff !!!!????

Rubia loca a dit…

Pas seulement ... Il y a les cheveux aussi se mêlant au chapeau, la posture ... Mais vous êtes très beau.

Anonyme a dit…

Tous les livres de Martinet, en effet.

Marignac a dit…

Vous gobergez pas de votre cossardise, mettez vous au boulot, et faites moi fructifier les cent fleurs de votre lyrisme.
Et inutile de me citer Paul Lafargue et la Baghavad Gita.
Avec ce que vous avez faire il suffirait 'un petit effort, et ces charmantes demoiselles Ylang-Ylang, qui ont failli causer une apoplexie au colonel, se pâmeront d'autant plus.