"Sniper", en premier lieu, est un mot qui sonne quand chez Sarko rien ne sonne, ne donne le frisson. Citer Jaurès, Hugo, Zola n'offre aucun talent et, dans les discours de Nico, tout tombe à plat.
"Sniper", pourquoi pas, mais il eut fallu avoir le dandysme anar de Frédéric F. fajardie, auteur d'un roman sec, lyrique et triste portant ce beau nom.
"Sniper", ça me rappelle ces fadas d'ex-Yougoslavie, des fous ultra-précis couchés sur les toits qui, d'un mouvement de doigt, se jouaient de la vie et de la mort. Des sales types, peut-être, mais des sales types à la trajectoire parfaite, à la visée ineluctable.
Rien à voir avec l'arrivisme pénible des petis chiots du Sarko club.
Des "snipers" ? Non, des apprentis roquets à peine capable de dégommer une Ségolène. Des connards boiteux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire