« Ce que j’ai aimé le plus au monde, ne pensez-vous pas que ce soit les femmes, l’alcool et les paysages ? » P.J. Toulet
mercredi 14 décembre 2011
Comme un feu follet
Il y a des jours où l'on se sent dans un film en noir et blanc de Louis Malle.
La musique est de Satie.
Maurice Ronet passe, perd ses mots.
Souffle court, usé.
Il est doux de s’y installer, dans cette mélancolie en noir et blanc, si bien rythmée par les notes de Satie. Mais vous, conservez vos mots et votre souffle, cher Arnaud, le mois de juillet est bien lointain, et qu’il le reste.
Qui je suis ? Un grand rien percuté par la berline saoule de mes émotions.
Artistocrate échoué, clodo célinien en haillon Armani, intellectuel de gôche, fanatique de la foi, pistoléro de l’art quasimodesque, socialo suicidé, dandy destroy, détrousseur du tout social, idiot inutile, coco fascistoïde, terroriste de basse-fosse, pouilleux sans Dieux, ni maîtres - sauf les miens !-, franc tireur jamais partisan, derviche blasphémateur, Zorro au cœur qui pleure, qui flambe, fada de la peau.
Qui je suis ? Un festival de noms d’oiseaux qui tire ses cartouches usées sur les névroses du jour.
1 commentaire:
Il est doux de s’y installer, dans cette mélancolie en noir et blanc, si bien rythmée par les notes de Satie. Mais vous, conservez vos mots et votre souffle, cher Arnaud, le mois de juillet est bien lointain, et qu’il le reste.
Enregistrer un commentaire