Philippe Brunel publie, chez Grasset, "Vie et mort de Marco Pantani". Des mots de journalsite pour se souvenir du Pirate. Mieux que rien. Mais pas assez. Il faut se souvenir de Marco et le revoir comme je l'ai vu, il y a quelques années. C'était dans les Alpes, dans le col de Joux-Plane, avant Morzine. J'ai vu, entre des motos pétaradantes, Nijinski passer sur les ailes du vent. Un monstre lutin qui me rappelait que les dieux, ici-bas, dansent sur les hauts sommets.
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26 commentaires:
En bande-son, les Wampas, "Rimini". C'est mieux que du France TV ...
La boxe - lire comme toujours le blogue extra : http://chroniquesmarignac.blogspot.com/2007/11/atlantistes-de-tous-poilsgros-cons-du.html (de Thierry Marignac, écrivain et homme de coin) - et la Petite reine : il faut écrire et penser comme Ali boxait et comme Pantani s'envolait. Avec profondeur et légèreté. D'autres - et ils auront raison - se souviendront des foulées de Merlene Ottey, de marie-Jo Pérec, de Marion Jones, sur la piste aux étoiles.
… Du rêve qui fait gueuler les foules…
Tu aimes la vidéo, j'espère, Thierry ?
Évidemment que ça me plait. Mais plus que tout, ce qui me plait, c'estb que quelqu'un se souvienne de Pantani. À ce niveau, un sportif de sa classe, avec ses victoires, c'est comme Van Gogh, ou Iggy Pop, un artiste.Il faut se souvenir de PANTANI!!!!
Parce que c'était un poète, et un camé, souka bliatt!!!
( jurons russes).
Enfin, cher ALG, ce texte voltige sur ce que Bataille appelait "morale des sommets". Bravo. Ce qu'il te faut, mon ami, comme à nous tous c'est un sujet. Quand tu l'as, toin aussi, tun voles l'étape, et peut-être la course…
Je ne comprends toujours pas pourquoi tu m'as demandé si j'aimais Pantani, sans rapport aucun avec les personnes que tu m'avais citées juste avant. En tout cas, si je ne l'aime pas spécialement (c'est un sportif) je n'ai strictement rien contre lui.
Moi qui appréciait le sport car jamais on ne le comparerait à l'art, me voilà déçue, déçue.
Il y a bien une raison pour qu'aucune des Muses ne soit celle du sport alors que ça existait déjà.
On ne comparait pas le sprot à l' art mais UN sportif à DES artistes. La dimension esthétique du sport est précisément la raison pour laquelle il y en a à la télé.Sans esthétique pas de rêve, sans rêve, pas de champion ni d'artiste. Je ne suis pas assez cultivé pour savoir quelles étaient les attributions des Muses, et d'ailleurs je ne parlais une foide plus que d'individus, c'est à dire de qq chose de concret. Concret comme le sport.
J'apprécie l'explication et la patience avec laquelle elle a été faite... Je ne suis toujours pas convaincue mais je suis butée donc ni le pirate, ni Thierry Marignac, malgré leur sourire ravageur ne me feront changer d'avis. Et ALG, j'ai regardé la vidéo et rien ne se passe, je suis hermétique à l'art du sport (surtout du vélo), peut-être.
Très chère anonyme, ma déception à moi, c'est que vous n'avez pas l'air de comprendre, que l'art comme le sport c'est une question d'intensité de la présence et que c'est en cela que c'est comparable. Et puis, plus important encore, que c'est une question d'individu, et que c'est sur ce plan-là, encore plus comparable. Mais je vous remercie du compliment sur mon sourire, qui était surtout un réflexe idiot de personne qu'on photografie.
L'art n'est pas dans le vélo (sport de crétins s'il enfaut, je vous l'accorde), l'art est dans comment on est une star du vélo.
Un concert à la salle Cortot m'a fait comparer le pianiste à un sportif à cause de sa concentration, de l'agilité de ses doigt, de la quête de la perfection ... La musique comme sa technique m'a fait frissonner. C'etait magique. Peut-être ai-je un peu compris grâce à cette dimension qui me touche davantage ce que vous avez voulu dire dans l'intensité de la présence.
L'art, le sport : trop souvent, chacun y dépose les détritus imposés par l'époque. L'art, le sport : c'est, avant tout, une histoire de corps. Un corps s'impose, suspend le temps et bouleverse l'espace. C'est le corps qui a la parole et provoque en duel les temps où nous vivons. Voir et ressentir : Pantani à vélo, Ali sur le ring, Gould jouant Bach, Sylvie Guillem sur scène ... Tous incarnations de ce qu'écrivait Breton : "La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas."
Figaro magazine : article de JM Parisis sur Pantani et au-delà...
Ah merci Anonyme! Parisis sur Pantani, ouais les grands esprits se rencontrent, à nos imprévus rendez-vous!… Merci, je vais le chercher!…
De rien, je suis votre humble servante.
Chère Anonyme, ne soyez pas trop humble, j'aime bien votre scepticisme, c'est sain, je trouve. Et de plus en plus rare.
Quand ALG, je ne te savais pas fan de Breton. C'est Nadja, ou l'amour fou ? Personnellement je le trouve un peu rasoir, mais c'est un bon écriveur de manifeste.
… Et mes respects à Lady Ylang-Ylang.
C'est dans L'amour fou, camarade. Breton et les Manifestes, oui. Breton et les femmes, oui aussi. Pour la langue sur la peau.
Lady Ylang-Ylang, ça tue, j'aime beaucoup !
Breton et ses essais sur l'art.
C'est ce que je dis, c'est un bon essayiste, critique, figure de proue. Sa fiction et sa poésie, ça craint…
Comme quoi, je ne suis pas la seule à le dire...
Tout est parfait alors, madame
La beauté convulsive, ça me botte. Mais le cyclisme, excusez, je n'accroche pas.
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