Café, cigarette, je zappais l' économie, me concentrais sur les faits-divers, la politique, les cahiers livres et Besson partout où il squattait. Philippe Val a craché sur Céline, j'ai arrêté Charlie. Bernard frank est mort, j'ai arrêté L'Obs'. Beigbeder s'est découvert une morale, j'ai dit basta à Voici. Libé' n'a pas retrouvé Guy Hocquenghem, j'ai brûlé July and co.
Mon plaisir du moment : le Figaro où Dassault, qui sûrement boit et se drogue pour supporter ses vieux jours, donne la parole aux plus fines lames de la presse. Dans le Figaro, je lis Lapaque, Authier, Montety, Parisis, Neuhoff, Cérésa, Laborde, Leroy, Boulouque, François Simon, Besson encore, Régis Arnaud, j'en oublie.
Un que je n'oublie pas, c'est Bertrand de Saint-Vincent. Il tient actuellement, un jour sur deux, le "carnet de campagne" du quotidien. En alternance avec Eric Zemmour, toujours bon quand il oublie qu'il passe chez Ruquier. Saint-Vincent, ancien boss des livres au Quotidien de Paris, au Fig Mag', sort, de temps à autres, de son placard où son style de haute volée l'a enfermé. Quand on lui demande d'écrire un roman à la gloire de son canard, il n'en fait qu'à sa fête et préfère parler des écrivains qu'il aime. Quand il trace Nico le petit et Ségogo, il s'arrête sur la solitude d'un vieux mouton blanc bouclé au moment de l'élection ou encore sur la vanité du candidat qui se voit plus gros que l'écrivain du coin.
Un que je n'oublie pas, c'est Bertrand de Saint-Vincent. Il tient actuellement, un jour sur deux, le "carnet de campagne" du quotidien. En alternance avec Eric Zemmour, toujours bon quand il oublie qu'il passe chez Ruquier. Saint-Vincent, ancien boss des livres au Quotidien de Paris, au Fig Mag', sort, de temps à autres, de son placard où son style de haute volée l'a enfermé. Quand on lui demande d'écrire un roman à la gloire de son canard, il n'en fait qu'à sa fête et préfère parler des écrivains qu'il aime. Quand il trace Nico le petit et Ségogo, il s'arrête sur la solitude d'un vieux mouton blanc bouclé au moment de l'élection ou encore sur la vanité du candidat qui se voit plus gros que l'écrivain du coin.
Saint-Vincent a la classe d'un homme qui, chaque jour, nous manque : Renaud Matignon. Un mousquetaire du Roi à une époque où le Roi est mort.
Il n'y a plus de tabac-presse, les marlboros ont remplacé les bastos et je lis le Figaro pour retrouver Bertrand de Saint-Vincent, écrivain qui s'ignore de la France d'avant.
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