dimanche 25 mars 2007
Nico le Grand
Pour oublier Nicolas le petit, gnafron mauvais parleur que personne n'interrompt jamais, je regarde Nicolas Anelka. Sa gueule entre le dieu grec et le repris d'injustice. Sa classe folle sans ballon ou balle au pied. Anelka est un danseur échoué sur un terrain de foot. Il joue avec les défenseurs comme Noureev, sur la scène du Bolchoï, jouait avec les courants d'air pour s'envoler. Face à la Lituanie, je n'ai vu que lui. Quand il a marqué - l'espace d'un dribble, d'une course chaloupée et d'un tir rasant -, le temps s'est supendu. C'est l'art du matador à proximité de la surface de réparation. C'est signé : Nico le Grand.
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