mardi 13 mars 2007

Gab' le magnifique

Gabriel Matzneff qui, dans ses livres, nous a appris que les plus jolies héroïnes s'appellent Vanessa, Tatiana, Francesca ou Angiolina, écrit des chroniques. Le Combat de Tesson ou L'idiot international d'Hallier étant morts, il les offre à son site : http://www.matzneff.com/chroniques.htm
Qu'il s'inquiète de la parution des inédits de Pierre Boutang ou pique une colère contre les balances de la pied-pensance, tout est de haute volée. La langue française dans tous ses éclats. Quand il s'intéresse aux Zélections à venir, il pose sur la "rapicolante Ségolène" des mots d'écrivains : "Qu’elle nous exaspère ou nous divertisse, Ségolène Royal nous tient éveillés, et c’est un bon point pour elle en un temps où quasi tous les politiciens nous endorment." Sans le citer, il évacue Nicolas le petit d'une citation de De Gaulle : « Pour me succéder à la tête de l’Etat, il faut quelqu’un qui puisse dire non aux Américains. »
Qui reste-t-il pour Gabriel ? Ni tracteur mou ou borgne baudruche : juste des poussières de songes : "Je rêve d’un prince (ou d’une princesse) éclairé (e) ; d’un Frédéric II de Prusse ou d’une Marguerite de France, fille de François 1er, protectrice des poètes et des amants. Oui, un rêve, c’est-à-dire, hélas, l’ombre d’une ombre. L’avenir sera rude. "
Bis et re-bis : on demande des écrivains !


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui, et re-oui.
Et Matzneff a toujours raison !