mardi 24 mai 2011

Le dernier stade de la soif


Perdue dans mes vieux papiers, cette citation extraite de Le dernier stade de la soif (Monsieur Toussaint Louverture) de Frederick Exley, auteur américain mort en 1992 : "Sois heureuse et dis à mes fils que j'étais un ivrogne, un rêveur, un être faible, un fou, mais ne dis jamais que je ne les ai pas aimés."
Je pense à Blondin, à Toulet, à Fitzgerald, au Calet de Peau d'ours : "Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes."
Ca touche, comme un coup de couteau, comme une caresse.
Vivre, écrire, lire - dans le désordre souhaité - pour l'apparition de ces phrases.

2 commentaires:

Jérôme Leroy a dit…

Magnifique. Poignant. Classe totale.

Anonyme a dit…

oui, précieux camarade, du très classieux, cet américain enfui. ALG