mercredi 2 mai 2007
Un beau moment
Ségolène est en train de mettre une branlée à Nico le petit - il est 22 h 35. Elle cogne bien. Précise, nette, punchy, belle pour le première fois. On dirait presque - tout est dans le presque - la fille d'Ali. Lui, il redevient nabot. On ne l'entend pas. Il reprend ses tics. Il n'attaque que le mari - bien joué l'enculé. Une question : Ségolène, pourquoi ne pas balancer sur Cécilia, sur Nico et sa mumuse au beurre noir ?
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4 commentaires:
Bien vu, pirate, a priori aucune sympathie pour elle et un vote de raison pour le second tour.
Mais là, elle l'explose, elle est féminine, sûre, maitrisée, gracieuse, féroce, elle est l'incarnation du pouvoir avec des cernes et des cheveux longs. En face, le nain bisexuel tapeur de gonzesses qui ne la regarde jamais en face(trop belle, trop hétéro, trop forte) et quête l'approbation des journalistes stipendiés, spécialistes de l'acquiescement. Oui, mais ce ne sont plus ces lâches qui mènent la danse, c'est une femme vivante, orgasmique, tellurique, française.
Le nabot spectaculaire a déjà perdu.
Qui a vécu par la téloche périra par la téloche
Evangile selon Saint Debord
Et voilà que je regrette de ne pas avoir vu ça. Premier débat que je loupe, pour deux raisons : dîner avec de camarades et pas d'influence sur mon vote. Comme si une seule fois un débat avait influencé mon vote. Conne que je suis. Des regrets. Quelques-uns.
J'ai aimé la colère - peu m'importe d'ailleurs l'origine de l'envolée - de Ségolène. Colère foide, puis brûlante, explosion, voix qui se fait rauque, l'oeil planté dans le gras du nain. Que Nico le petit le sache : on demande des femmes en colère !
Oui ? Quelqu'un nous demande ? Blogué des quintaux, cette nuit, sur Nico l'enculé.
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