A Rennes, pendant trois jours, il y a eu d'exquises silhouettes. La grâce mimosa de ma muse. Ses pas d'héroïnes de Wong-Kar-Waï sur l'asphalte. Ses jambes croisées, le creux de ses reins, la fumée de sa cigarette alors qu'elle boit un Get 31 assise au comptoir d'un bar. La grâce de ma "musette", bambine qui tutoie les étoiles. La glace furtive d'une blonde inspectrice de la BAC, traversant la place illuminée pour courser la dizaine de castagneurs d'un jeune mec en sang. La grâce d'une belle amie - qui aime les films de Kieslowski et Dita von Teese - qui me dit : "J'attends que tu finisses enfin ton roman". Ce que je vais enfin faire.
lundi 21 mai 2007
Back in Rennes
A Rennes, pendant trois jours, il y a eu le feu d'artifice des belles amitiés. Les vieux et les moins vieux camarades aux blazes de joyeux brigands - Paulin'ho, Bibi, La Chotte, Robertinovitch, Lulu, Poissel -, les bons vins, les alcools forts, un bistrot nommé Le Petit vélo, les mots fusées, les éclats de voix, la dérive sur les vieux pavés de cette vieille ville, l'électricité au coeur de la nuit, celle qui brutalement appelle l'aube. Dans le baluchon de l'aube, quelques cadeaux : J'ai déjà donné ... de ADG, Tu ressembles à ma mort de Fajardie, Comme un fauteuil Voltaire dans une bibliothèque en ruines de Leroy et Les héros du peuple sont immortels de Jean-Michel Gravier. L'aube se rappelle de Jean-Michel Gravier, feu follet mort en 1994.
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