mercredi 18 juillet 2012

L'homme qui aimait les femmes



On aime beaucoup L'homme qui aimait les femmes, le meilleur Truffaut peut-être, avec La peau douce, un Truffaut scénarisé par l'écrivain dandy et séducteur Michel Fermaud, à qui l'on doit notamment un roman léger et réjouissant : Cinq à sec. Fermaud en a fait, également, un feuilleton, dans les années 70, avec Sophie Barjac, en fugue de l'Hôtel de la plage.
On aime beaucoup, donc, L'homme qui aimait les femmes mais on préfère, dans le genre stylé et libertin, Les Femmes de Jean Aurel, scénario et dialogues de Cecil Saint-Laurent, avec Maurice Ronet et BB. On ne se lasse pas de regarder Les Femmes et, dans Une âme damnée, on a flâné quelque peu du côté de ce film :
"Les femmes, c'est l'esprit de 68 tel que l'aime Gégauff. Le disponibilisme : préférer le plaisir, la liberté, l'imprévu et l'aventure, au bonheur. Une vie où dansent les corps révélés de Tanya Lopert, Anny Dupérey et Christina Holmes. Une vie qui n'a pas besoin de révolutionnette, juste d'une dactylo particulière qui a le visage et la silhouette de BB s'offrant à Maurice Ronet, écrivain usé, dans un compartiment du Mistral, le train de luxe qui les amène à Rome, après qu'elle a tapé les premiers mots d’un roman libertin : « La semaine prochaine, je dois épouser Marianne à Saint-Moritz et Hélène à Venise. »
in Une âme damnée, Paul Gégauff, éditions Pierre-Guillaume de Roux, à paraître le 13 septembre.

Aucun commentaire: