lundi 12 novembre 2007

Elles se rendent pas compte

Kylie Minogue, chantant avec Nick Cave et Shane Mac Gowan Death is not the end, est vraiment jolie.
Les blondes passantes du 8e, portant crucifix et rose aux joues, aussi.
Hasta Siempre par Nathalie Cardone me rappelle qu'il a existé des brunes Guévaristes.
C'était la fin des années 90, je crois.
Aujourd'hui, des jeunes filles aiment
leur père
Jean-Paul II
et Sankukaï
et puis "Alice au pays des merveilles" aussi.
Ca déchire les naïades post-Meetic.
Je me souviens d'une rousse belle comme Mylène Farmer et Axelle Red :
Elle s'appelait Candice.
Elle n'embrassait que les plus laids
telle Cass
dans "La plus jolie fille du monde"
de Charles Bukowski.
Cass, pourtant, n'a qu'un visage :
Ornella Muti.
La chatte d'Ornella Muti
dans les années 80
me fait penser à la chatte de Catherine Spaak
dans les poèmes de Jérôme Leroy.
Je n'oublie pas
Valérie Kaprisky
Marushka Detmers
Béatrice Dalle
et puis Asia
toujours Asia.
Les yeux d'Asia
dans New Rose hotel
sont un tatouage qui nous désape.
On dirait les yeux d'une plume d'ange.
Et puis il y a
les vieilles
les mortes
les malades.
Et puis
il y a "Les petits papiers"
Mélodie gainsbourgeoise post-cure
Asiat féerie
au rendez-vous de l'amour fou
Folie et plomb dans l'aile
Neurones toujours en vrac
Coups du sort et coups dans la gueule
Seins petits
et beaux comme Shu Qi.

4 commentaires:

Marignac a dit…

J'adore ce titre, et grâces te soient rendues, de l'avoir remis au goût du jour !…

Arnaud Le Guern a dit…

Elles se rendent pas compte (répétons-le) qu'elles nous réconcilient, un court moment, avec les sales temps du jour. Voir les bottes cavalières d'une jeune demoiselle et puis mourir lentement (pas trop vite quand même, putain de Dieu !).

Anonyme a dit…

Une confession : c'est vrai, elles se rendent pas compte...

Anonyme a dit…

Sangoku et non Sankukaï, s'il vous plaît.
C'est aussi peut-être pour cela qu'on ne se rend pas compte... pour notre candeur sincère, pour notre insouciante inconscience d'influer un peu sur vos humeurs tantôt joyeuses, tantôt tristes, tantôt odieuses...