mercredi 4 avril 2012

Des lèvres de mélancolie qui quêtent le beau


A l’heure des petits et des grands journaux, des comiques ta mère et des « On n’demande qu’à en rire », le rire a du plomb dans les ailes.
Le rire est lourd, le rire pue, idiotie utile de larbins aux ordres de l’absence de talent.
Au rire, je préfère le sourire : des lèvres de mélancolie qui quête le beau.
Le sourire est le rire blessé des tristes temps où nous vivons. Le sourire appartient à l’intimité du temps des copains et des belles apparitions. Il s’accorde à l’été indien, aux lunettes noires, aux terrasses - celle du Jeu de quilles rue Boulard ou chez Casimir rue Belzunce -, à un Cheverny blanc – Les Acacias – ou rouge – Les Ardilles - de chez Villemade, aux gestes câlins, aux envolées sur les socialistes utopiques, les maisons dans les films d’horreur ou les poèmes de Paul-Jean Toulet, aux derniers verres à la santé de la lune.
Le sourire, on le voit, contrairement au rire, est l’éclat d’âme des ultimes rejetons de la dolce vita.

Dans 4 SEMAINES AVANT L'ELECTION, l'hebdo éphémère de Frédéric Pajak, je réponds à la question : "Qu'est-ce qui vous fait rire ?" J'en profite pour parler du sourire. Et je me dis qu'il est agréable de poser quelques mots élégants à côté des amis Jaccard, Schiffter, Ficat, Noguez et Di Nota. 4 SEMAINES AVANT L'ELECTION : à rapter, dès aujourd'hui, en kiosque et dans les maisons de la presse.

2 commentaires:

Patrick Mandon a dit…

J'ai une source d'information nouvelle sur Gégauff. Rien de vraiment neuf et important, mais inattendu et sympathique. Je vous en parlerai. Arrivederci, braconnier !

Arnaud Le Guern a dit…

Merci cher Patrick ! Ca m'intéresse, évidemment. Vous me direz ... Amitiés vives. ALG