mercredi 3 février 2010

Juste je t'aime ....


Tu te fâches,
m'en veux,
files
mais je n'ai que l'image de toi,
Winston aux lèvres,
un verre de Macon pas loin,
en terrasse Paris XIVe,
dans le froid de janvier,
qui me parle
d'un coeur qui bat la chamade,
d'un grand-père qui meurt
quand tes larmes se cachent,
d'une vie d'hier que tu retiens
pour y déposer un dernier baiser,
d'une maman que tu dois appeler,
de Pascal Jardin, Paul Morand et Nicolas Rey - va savoir pourquoi ... -,
de tes envies enfouies,
de tes secrets révélés,
d'un film qui fait peur - Ring par exemple - que tu veux voir avec moi.
Je t'aime, demoiselle.
C'est fini ?
Non, c'est retrouvé,
comme l'éternité,
la mer allée avec le soleil.
Et, bientôt, on fugue.
Le toi, le moi.

3 commentaires:

persona non gratta a dit…

Juste, j'aime.

Belleville Tango a dit…

Tchin au malbec depuis mon patio de San Cristobal. Une chaleur et une humidité qui te tuent sans scrupule (ni malveillance), des salles de classe dans une touffeur de jungle et, pour demain, écrire un texte à la manière de Cortazar. Possible que ça ne te déplaise pas, même si ici, on ne dit pas XIV, mais San Telmo.

Réda Le Loup a dit…

Hum ! bien...