Nuit grave s'est pris deux balles dans la tête.
La faute à Ben Elton, inconnu.
Nuit grave s'appellera Du soufre au coeur.
Roman d'amour et de petite mort.
J'aimais Nuit grave, ses volutes d'après minuit.
J'aime Du soufre au coeur, poussière de mes insomnies, de mes aubes.
De quoi ça parle ?
"Dans un hôpital aux airs de vieux palace, un jeune homme soigne ses tremblements, cette salsa du diable qui l’oblige, chaque matin, à verser un peu de ouisquie dans son café.
Dans sa chambre, dans le fumoir ou face à des thérapeutes en grande forme, il se souvient d’une jeune femme brune enfuie, Elsa, de la vie qui était la sienne, qui lui file entre les doigts.
Et puis il y a Djamila, Schéhérazade belle au sang bleu et chaud, Djamila débarquée chez les fous.
Dans un immonde où, partout, règnent le laid et le tiède, le jeune homme livre un dernier baroud d’honneur.
Au nom de la grâce et de la beauté qui, dixit Dostoïevski, sauveront le monde.
Du soufre au coeur est l'histoire, émouvante et mélancolique, d’une chute et d’une rédemption au milieu des décombres. Un alcool fort à consommer sans modération."
Du soufre au coeur a, pour exergue, quelques mots de Paul-Jean Toulet : « Ce que j’ai aimé le plus au monde, ne pensez-vous pas que ce soit les femmes, l’alcool et les paysages ? »
Du soufre au coeur commence par un baiser déposé, sur une page blanche, sur les lèvres de Karine Siméon, joli hasard du beau bizarre, matadoreuse du temps qui passe, héroïne du bel aujourd'hui.
Du soufre au coeur : à paraître, à lire, chez Alphée, le 23 avril 2010.
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