jeudi 19 mars 2009

Volutes


Le jour, la nuit
Une blonde est pendue à mes lèvres
Classe et canaille,
Elle m'offre son souffle
avec la sensualité sexy
des héroïnes de films noirs
Elle aura sans doute
la peau
de mes poumons
de mon coeur
qui, pourtant, s'en foutront grave.
Le jour, la nuit où,
Une blonde pendue à mes lèvres,
Je crâmerai à feu doux,
J'aurai pour seul plaisir
Les arabesques de ses volutes bleus, rouges, orangés,
sous mes yeux pochés.

4 commentaires:

Jérôme Leroy a dit…

J'ai bien connu cette fille
L'année de ma mort
Elle fumait au soleil
Aimait le jus d'orange
La plage était un sport de combat
Derniers orgasmes avant la marée
Haute

Anonyme a dit…

La cigarette au bout de mes lèvres
a eu ma peau
Et l'amiante au fond de mes pores
a eu ma plèvre

Jérôme Leroy a dit…

Defloqué:

Ma plèvre a tout vent
Ouverte par l'amiante
Me fait mourir lentement
Mais ta morale irritante
Mésothéliome moraliste
Ne suffit pas à être anticapitaliste

Anonyme a dit…

une fibre dans chaque pore
c'est plus irritant qu'immoral
mais ta plèvre "ouverte" n'est pas séreuse
en curé défloqué