
S'endormir au bord de mer
Fin de la terre
en buvant
à la bouteille
du champagne rosé
près d'une demoiselle
qui rirait
quand elle entendrait :
"Quand on n'a pas de fille, rien ne nous empêche de la marier à un éleveur de moutons en Australie"
« Ce que j’ai aimé le plus au monde, ne pensez-vous pas que ce soit les femmes, l’alcool et les paysages ? » P.J. Toulet
Il y a, depuis vingt-cinq ans, un «scandale» Nabe. Quel que soit le genre qu’il aborde – roman, essai, pamphlet, tome de son Journal intime ou recueil de poèmes –, les fielleux lui collent les plus infamantes étiquettes ou, tout aussi efficace, se taisent. Leur excuse : Nabe s’est grillé tout seul, avec Au régal des vermines. En 1985, il entre en littérature avec la classe tonitruante d’un feu follet kamikaze. Dans une langue qui doit autant au swing de Thelonious Monk qu’à l’uppercut de Mohammed Ali, il règle ses comptes. Noirs, Juifs, Arabes, petits blancs aigris, sans oublier les femmes et les enfants : chacun en prend pour son grade. Sur le plateau de Bernard Pivot, il enfonce le clou. Ses auteurs de chevets se nomment Céline, de Roux ou Rebatet. Les physionomistes des lettres ajoutent qu’il portait, ce jour-là, un costume et des lunettes rondes, tendance Brasillach. Nabe était donc antisémite, néofasciste, quasi nazi.
La jeune fille de Manhattan arrive toujours quand on ne l'attend plus. Exquise tête brune aux yeux rieurs où s'allonger, aux lèvres peintes par le plus coquin des dieux.
J.J. Abrams n’a rien inventé avec Lost. Ses héros, égarés sur une île mystérieuse et hostile, sont les lointains héritiers des habitants du « Village » du Prisonnier (The prisonner) créé par George Markstein et Patrick Mc Goohan en 1967.
Dans 2 jours, ça va cogner à la Série Noire : Marignac monte sur le ring !