mardi 12 juin 2007

Terrasse de bistrot

J'ai entendu, en terrasse d'un bistrot, une jeune fille blonde aux taches de rousseur ensoleillées offrir à son ami des mots enchanteurs et légers comme des bulles de champagne :
_ Je t'embrasse à demi : j'ai une moitié de bouche anesthésiée, c'est très étrange...

D'un seul coup, bizarrement, l'air devient moins lourd. Il reste encore quelque demoiselle à la langue d'héroïne.
Tout est bien et délicat et caressant aux terrasses de bistrot de mon immonde préféré.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Si elle pouvait lire votre blog, je pense qu'elle en rougirait de fierté.

Anonyme a dit…

Mais les jeunes filles blondes ne rougissent pas ...

Anonyme a dit…

Comment, ça, les blondes ne rougissent pas ? Vaughan n'a pas dû en voir beaucoup, car je peux vous assurer qu'elles peuvent faire envie aux coquelicots. Honte, timidité, flatterie, envie, désir... un rien leur fait monter le sang aux lèvres et aux joues.

Anonyme a dit…

Quand les blondes rougissent on ne voit que le sourire sur leurs lèvres et dans leur regard, non ?

Anonyme a dit…

Exactement !

Anonyme a dit…

Tout le monde se met finalement d'accord sur ce blogue. Que demande le peuple ? Encore, toujours de la beauté !