samedi 15 septembre 2012

Une âme damnée, Paul Gégauff, c'est à rapter dès maintenant ...

Depuis le temps qu'on en parle ici et ailleurs, Une âme damnée - Paul Gégauff est enfin dans nos librairies. C'est édité chez l'exquis Pierre-Guillaume de Roux, qui ne publie pas que Richard Millet. C'est une flânerie, un roman, un essai, ce que chacun voudra. On aime décidément beaucoup la visage frondeur de Gégauff sur la couverture :
On aime aussi toujours regarder la photo très BB de Claude Nori, inspiration Frédéric Schiffter, prise au bord de la piscine de l'HP de Biarritz :
On a déjà écrit tout le plaisir pris à la lecture des papiers, consacrés au livre, de Christian Laborde. Celui-là notamment : http://www.pau.fr/magazine/chroniques/20120830_124649
On a apprécié également l'évocation de Gégauff par Christophe Bourseiller, lors de la Matinale de France Musique, le 7 septembre - http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/musique-matin/emission.php?e_id=70000039&d_id=515002372 - et surtout les mots parfaits de Sébastien Le Fol, sur France Culture, dans son Tout feu, tout flamme, le 11 septembre : http://www.franceculture.fr/emission-tout-feu-tout-flamme-de-sebastien-le-fol-tout-feu-tout-flamme-de-sebastien-le-fol-en-part-1
Dans le Figaro littéraire, Sébastien Lapaque a profité du peu de place qu'on donne encore aux écrivains pour parler, avec style, d'Une âme damnée, sous le titre "Gégauff le désinvolte" :

"Qui se souvient de Paul Gégauff (1922-1983), scénariste du Journal d’un scélérat (Rohmer), de Plein soleil (Clément) et des Godelureaux (Chabrol, d’après le roman d’Éric Ollivier), auteur d’une poignée de romans parus chez Minuit ? Homme couvert de femmes, génial touche-à-tout portant sa désinvolture en boutonnière, rebuté par ce qui était fade, attiré par ce qui était âpre, Gégauff a cristallisé la féerie d’une époque d’insouciance souveraine où l’important était de ne pas se laisser impressionner par les longues figures de l’Existentialisme et du Nouveau Roman. Dans un livre aux harmoniques romanesques qui tient à la fois de l’exercice d’admiration et de la dérive amoureuse, Arnaud Le Guern lui rend hommage en l’évoquant comme un grand frère trop tôt disparu. "

Ce samedi 15 septembre, Eric Naulleau fera de notre flânerie son "coup de coeur" de rentrée dans Ca balance à Paris, à 18h15 sur Paris Première. La semaine prochaine, le vendredi 21, Frédéric Beigbeder présentera quant à lui le livre dans Le Cercle, sur Canal Plus cinéma.

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