Elle rêvait
d'une fugue
à la Gary, à la Drieu
Mais elle ne connaissait
ni Maurice Ronet
ni Alain Leroy
Elle croyait aimer le monde d'avant
Elle était juste d'aujourd'hui
aux ordres des petits diktats des kapos du temps qui ne passe plus
Elle croyait que les hommes la voulaient joyeuse
Les hommes s'en tapaient
Les hommes la voulaient
fragile et violente
mélancolique et gifleuse
douce et les lèvres peintes
Elle croyait carburer à l'excès de vie
Elle n'avait, dans le sang, que la mousse lasse
de ses Capuccinos
Elle est morte
sans s'en rendre compte
Tombée dans l'escalier
à la fin de sa dix-huitième heures de travail
C'était un mercredi
Diable, pourtant, qu'elle était jolie
La jeune fille de Manhattan.
d'une fugue
à la Gary, à la Drieu
Mais elle ne connaissait
ni Maurice Ronet
ni Alain Leroy
Elle croyait aimer le monde d'avant
Elle était juste d'aujourd'hui
aux ordres des petits diktats des kapos du temps qui ne passe plus
Elle croyait que les hommes la voulaient joyeuse
Les hommes s'en tapaient
Les hommes la voulaient
fragile et violente
mélancolique et gifleuse
douce et les lèvres peintes
Elle croyait carburer à l'excès de vie
Elle n'avait, dans le sang, que la mousse lasse
de ses Capuccinos
Elle est morte
sans s'en rendre compte
Tombée dans l'escalier
à la fin de sa dix-huitième heures de travail
C'était un mercredi
Diable, pourtant, qu'elle était jolie
La jeune fille de Manhattan.
1 commentaire:
Joli ! et acéré ... Tu n'as rien perdu de ta verve d'antan ...
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