jeudi 1 juillet 2010

Les ennemis du peuple font peur aux enfants (aux plus grands aussi) et ne meurent jamais ...





" Ce que tu peux être con ! T'es même pas con, t'es bête. Tu vas jamais au cinoche, tu lis pas, tu sais rien. Si ça se trouve, t'as même pas de cerveau. Quand on te regarde par en dessus, on doit voir tes dents. "
Michel Audiard

6 commentaires:

Frédéric Schiffter a dit…

Mon cher ALG, il faudrait que vous complétassiez ce trombinoscope de boursouflés en y adjoignant le faciès de revanchard satisfait de Philippe Val.

Fred a dit…

Et pourquoi pas Frédéric Lefebvre qui, de l'âne bâté, me semble avoir tous les attributs. Ceci dit, la liste de ces ennemis du peuple là n'est-elle pas sans fin? Ce qui n'empêche pas de dénoncer encore et encore ces crapules...
Salutation camarade

FRED

Frédéric Schiffter a dit…

Remarquez, mon cher ALG, que je me sens souvent l'ennemi du peuple. Ce bon peuple qui acclame le roi un jour et réclame sa tête le lendemain, qui se prosterne devant Pétain en 39 et salue de Gaulle en 45, qui s'amasse pour célébrer des foutebaleurs ou les conspuer, etc. Je me sens ennemi du peuple comme l'était Georges Darien. Un "Hors-peuple". Un "Endehors" disait encore Zo d'Axa. De la graine d'anarchiste aristocrate. Tiens, je vais bloguer là-dessus un de ces quatre.

Bernard a dit…

Cher Monsieur ALG,

Vous pourriez aussi complétasser ce trombinoscope avec la photo de Jean-Charles NAOURI, présentement président du groupe Casino, mais qui fut ci-devant directeur du cabinet du regretté Pierre BEREGOVOY du temps qu'il fut ministre des finances: ce fils du Peuple - car nous sommes tous fils du Peuple (au sens où PEGUY écrivait "Tout le monde sort du rang") - que Nous avons envoyé d'abord à Normale Sup' (où il explosa dit-on le record de points du mathématicien Henri POINCARE), avant de l'envoyer ensuite à l'ENA puis à l'Inspection des finances, nous "rendit" notre investissement en concoctant, à l'abri de ce bon M.BEREGOVOY, l'ensemble des mesures réglementaires qui conduisirent à la ... dérèglementation du marché financier "hexagonal", avec le succès démonstratif que l'on connaît depuis 2 ans!... Outre que je n'ai rien en propre contre ce M. NAOURI que je ne connais pas, on en viendrait à force et malgré tout à regretter parfois la mise au rancart du "rasoir républicain"...

Bien à vous - Bernard GRANDCHAMP

PS (plutôt à l'attention de M. SCHIFFTER): le "bon peuple" en l'occurrence, ne "se prosterna devant Pétain" qu'en 40, et "salua de Gaulle" déjà en 44 (ce furent au moins toujours quelques mois de gagnés par et pour ceux qui sauvèrent l'Honneur!)

Frédéric Schiffter a dit…

À Monsieur Grandchamp,

Le bon peuple passe son temps à osciller entre la prosternation et le lynchage. Il m'est difficile de dater à quel moment, pendant la période 39-45, il changea d'extrémité. Il me semble qu'il eût longtemps avant l'occupation une vénération pour Pétain et tardivement après le débarquement une adoration pour de Gaule. Je n'existais pas à cette époque, mais le temps de l'honneur sauvé m'a toujours paru long à venir.
Bien à vous.

Bernard a dit…

A M. SCHIFFTER (sans abuser toutefois de l'hospitalité de M. ALG),

Il est vrai que Pétain, en "visite officielle" depuis Vichy, vint se faire encore acclamer à Paris en... avril 44 (!), soit moins de 2 mois avant le débarquement de Normandie, et 4 mois à peine avant la libération de Paris... Il est même probable (n'existant pas plus que vous à cette époque) que les résistants de juin 44 ont dû ressembler quelque peu aux "ouvriers de la 11e heure"! Mais je me dis aussi parfois que nous avons failli ne pas le voir arriver ce temps "long à venir de l'honneur sauvé", et que - n'y ayant pas été - nous ne pouvons que dire merci...

Bien à vous - Bernard GRANDCHAMP