vendredi 19 mars 2010

Alain Bonnand is back - le 25 mars, éditions ALPHEE collection "Les Inclassables"



« Ah, Alexandrine, vous ne devinerez jamais ce qui vient de m’arriver, il y a juste un moment, alors que je sortais tout guilleret de chez le coiffeur… Qu’est-ce que je trouve sur mon chemin, qui n’aurait pas dû être là, entre chien et loup, à faire le trottoir, sans grand conscience du lendemain, attaché à la grille du boucher ? Dites !... Oui, presque ça : une biquette ! Et hop – cette grande allure vive qui me fait voir l’obstacle alors qu’il est déjà trop tard – par-dessus ! Le visage au sol, le nez tout éraflé ! Ah, ç’a été fameux ! La scène, malheureusement, n’a pas eu de témoins : l’animal n’a émis qu’un faible commentaire et je me suis relevé tout de suite…
Chez moi, je viens d’indiquer que j’avais trébuché, sans autre explication. Cette rencontre, du sportif et de la biquette, ç’aurait été sans doute bien cocasse à raconter, mais je me suis retenu de peur qu’il ne soit fait un rapprochement compromettant pour l’appétit entre le sort réservé à la pauvre bête et les côtelettes d’agneau minuscules mais savoureuses que je sers à table, trois chacun, une fois par semaine le midi…
»
Nous sommes fin 2003. Alexandrine, grande voyageuse, jeune collaboratrice des éditions Mille et une nuits, est à Paris, dans son bureau. L’auteur, lui, se trouve à Amman, en Jordanie, expatrié avec toute sa petite famille et le chat Lewis. Pour les besoins du livre qu’il publie à ce moment-là, Cécile au diable, il engage une correspondance avec l’éditrice, une correspondance électronique. Et aussitôt, pour lui faire plaisir, parce qu’il a du temps à perdre et qu’il aime ça, il lui raconte par le menu, en petites tranches, la vie qu’il mène au Moyen-Orient…
Léger, drôle, piquant et stylé comme s'en souviennent les lecteurs de Feu mon histoire d'amour, des Jambes d'Emilienne ne mènent à rien, de Martine résiste ou encore des Mauvaises rencontres, Alain Bonnand revient faire un petit tour du côté des lettres. Un sourire, un salut et des mots, offerts à Alexandrine, qui n'en font qu'à leur fête...

1 commentaire:

Arnaud Le Guern a dit…

La couverture n'est pas définitive. Il ne s'agit pas d'un "roman". Ils'agit d'une balade, d'une flânerie, d'une buissonerie (en scooter rouge comme dans un film italien, comme das un film de Pascal Thomas où Laetitia Casta brûle l'écran de se grâce). Bref : d'un livre de Bonnand.