jeudi 30 septembre 2010

Michel Poiccard s'en va


Il était invivable.
Il était égoïste.
Il était colérique.
Il en avait marre.
Il était fatigué.
A bout de souffle dans la fumée de ses cigarettes.
Il voulait seulement dormir.
Il traînait ses hiers lontains comme un sac de merde.
Il portait des lunettes noires.
Il pensait à elle.
Rue Campagne Première, il est mort en pensant à elle.
Sa petite américaine.
Jean Seberg.

à

2 commentaires:

  1. Frédéric Schiffter30 septembre 2010 à 19:40

    C'est dégueulasse...
    Qu'est-ce qu'il a dit?
    Il a dit c'est dégeulasse.
    Qu'est-ce que c'est dégeulasse?

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  2. Frédéric Schiffter30 septembre 2010 à 19:46

    Non, pardon, cher ALG ; ça finit ainsi :

    C'est dégeulasse.
    Qu'est-ce qu'il a dit?
    Il a dit : t'es vraiment une dégeulasse.
    Qu'est-ce que c'est dégeulasse?

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